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On fait le match

21 juillet 2008

F.C. Girondins de Bordeaux

Revue d’effectif des Girondins de Bordeaux

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  • Les transferts 

Départs : Micoud et Jemmali

Arrivées : Gourcuff et Gouffran 

Laurent Blanc s’est débarrassé de deux « vieux » pour doter son effectif de deux espoirs du football français supplémentaires (cf. Ducasse, Obertan).

 

Si le départ de Jelmmali (8 matchs jouées, 6 titularisations en L1) n’affectera pas l’équilibre de la défense girondine, le départ de Johan Micoud devra être compensé. La densité technique (Wendel, Alonso, Fernando, Jussiê) au milieu de terrain a déjà permis à Blanc de se passer des services de Micoud, mais son apport la saison dernière ne fut pas négligeable (près de 30 matchs en L1). Moins tranchant et décisif qu’au Werder de Brême, Micoud a tout de même abattu un travail considérable en termes de récupération et conservation de balle, même si on attendait plus de lui dans l’animation offensive. 

Après une première saison milanaise très intéressante (21 matchs en Serie A, 8 en C1[1])  dans un milieu de très haut niveau [Seedorf, Gattuso, Kaka, Pirlo], Yoann Gourcuff a été plus à la peine la saison dernière. L’ex-Rennais était en concurrence avec Ambrosini pour palier les absences d’un des quatre titulaires. Cette position fut fragilisée en 2007/2008, et il ne fit que de rares apparitions au sein du onze de départ d’Ancelotti (15 matchs au total). Le seul regret réside dans le prêt du joueur qui annonce un retour à Milanello dans un an en cas de bonnes prestations.

Au sujet de Yoan Gouffran, les rebondissements de son éventuel transfert au PSG amène à se poser des questions sur la stabilité du joueur et sa capacité à s’imposer dans un grand club. Cependant, ce sont avant tout les qualités de footballeur qui laissent perplexe. Les chiffres de sa saison au Stade Malesherbes de Caen impressionne (36 matchs, 10 buts), mais chaque match de Caen nous a amené inlassablement à nous poser la même question après la demi heure de jeu « mais il est où Gouffran ? ». Il fut décisif à quelques reprises (notamment lors de la déculottée infligée à des Bordelais impuissants qui permit de mettre en exergue le sens de la répartie de l’un des internationaux les plus éphémères de l’histoire[2]), mais il n’a jamais su mener son équipe vers les succès, même pas lors de la période d’euphorie qui mena les hommes de Dumas vers la quatrième place (fin 2007) et surtout pas lors de la période suivante qui les ramena aux abords de la zone de relégations quelques matchs plus tard. On ne lui demandera pas de mener le jeu bordelais, mais a-t-il les épaules pour s’imposer au milieu des Alonso, Fernando, Wendel, Jussiê, Obertan, Gourcuff ?

 

  • Le jeu 

Laurent Blanc a fait preuve d’une intelligence de jeu impressionnante pour sa première saison. Il a forgé un collectif harmonieux qui a proposé un jeu chatoyant parfois, mais qui a surtout su s’imposer même en jouant moins bien (surtout en fin de saison). Tout au long de la saison, l’équipe girondine a paru de plus en plus sûre de son jeu.

 

La défense 

La défense donne des gages de solidités, mais le banc n’apporte aucune garantie. Ramé, annoncé partant comme chaque été par les médias spécialisés en vraies fausses rumeurs de transfert, gardera pour la douzième saison consécutive les buts bordelais. Sérieux et solide, il a pleinement participé à la bonne saison de son club malgré un naufrage collectif à Caen (0-5) et un raté monumental au Vélodrome - effacé par une victoire (3-2) arrachée dans les derniers instants (voir l’attaque). Avec trois centraux de bon niveau (Diawara, Planus et Henrique), le FCGB possède une solide assise avec des joueurs capables de s’imposer dans les duels. Planus possède une technique qui lui permet d’assurer les relances, les deux autres sont plus à la peine mais ils peuvent compter sur la tour de contrôle placée juste devant (voir Alou Diarra). Sur les côtés, Chalmé a passé un pallier en revenant en Gironde. Jurietti est un bon défenseur mais ses nerfs à fleur de peau l’amèneront à rater quelques matchs. Trémoulinas ne donne pas les garanties suffisantes en L1. Bien que Diawara puisse dépanner à droite, il faut recruter au moins un défenseur pouvant pallier l’absence d’un latéral.

 

Alou Diarra

La pièce maîtresse du système de jeu mis en place par Laurent Blanc méritait bien un paragraphe propre. Alou Diarra a retrouvé le niveau de jeu qui a fait de lui le suppléant de Vieira en 2006. Après une finale de Coupe du Monde maîtrisée, son passage à Lyon a fait oublier cette prestation de haut niveau. L’absence de concurrence semble l’épanouir, comme ce fut le cas à Lens. Jeu aérien, endurance, impact physique mais aussi vitesse et qualité de la relance dans le jeu court, les qualités de Diarra ont permis de trouver l’équilibre entre la défense et l’attaque.

 

Le milieu de terrain

Sous l’ère Blanc, Alonso et Fernando paraissent méconnaissables. Ces milieux relayeurs, débarrassés des tâches défensives, profitent du travail à la récupération d’Alou Diarra pour être les véritables rampes de lancement des attaques bordelaises. Wendel est un joueur spectaculaire et efficace qui fait de chaque coup franc gagné une occasion. Jussiê n’a pas renouvelé les prestations de haut niveau de sa première année lensoise, mais sur un match il peut se révéler décisif. L’arrivée de Gourcuff devrait apporter de la fluidité dans l’animation offensive, qui alterna entre le jeu direct avec de longues relances et le jeu court au sol. Gouffran est promis au poste de milieu droit, où ses débordements, sa qualité de passe et son efficacité peuvent être décisif. Mais une fois de plus, sa capacité à s’imposer au sein d’un effectif de haut niveau ne saute pas aux yeux. Ses (éventuelles) contre-performances pourraient permettre à Ducasse de trouver du temps de jeu. Alors que la saison dernière paraissait être une année de transition et que le départ de Micoud devait lui permettre de s’imposer dans l’entrejeu, les arrivées de Gouffran et Gourcuff montrent que Laurent Blanc ne compte pas en faire un titulaire cette saison. Pourtant, ce marseillais d’origine possède des qualités similaires à Gourcuff et aurait pu acquérir un volume de jeu plus important. Son manque d’expérience le cantonnera à un rôle de second couteau habitué des matchs à enjeu moindre, à moins qu’il ne soit prêté avant le 31 août.

 

L’attaque


But Ducasse - OM Bordeaux 4 mai 2008

Le but symbole des qualités de l’attaque girondine est celui de Ducasse au Vélodrome. On y voit Cavenaghi revenir défendre, Obertan réaliser une aile de pigeon qui permet d’exploiter l’erreur de Givet et Chamakh effectuer un travail de temporisation et de fixation impressionnant. Loin de l’efficacité médiatique de Fernando Canvenaghi, l’apport de Marouane Chamakh réside dans le travail sur les défenses. Son gabarit lui permet de peser sur les défenses, il est le premier destinataire des longues relances. Son travail ne se traduit pas dans ses statistiques personnels (4 buts) mais le nombre de titularisation montre son importance dans le jeu (32 matchs, 17 titularisations) ; d’autant plus que l’avènement de Cavenaghi correspond à l’absence de Chamakh pour cause de CAN. L’avant-centre argentin a été tellement médiatisé qu’il suffit de rappeler ses statistiques : 23 matchs, 15 titularisations, 15 buts, et rappeler qu’il n’a pour le moment réalisé qu’une bonne demi-saison. Sera-t-il aussi régulier en 2008-2009 ? L’aubaine pour Bordeaux fut que son efficacité a coïncidé avec la relative méforme de David Bellion. Ce dernier fut un des joueurs les plus utilisés (37 matchs) avec Diarra, Ramé et Wendel. Son réalisme de début de saison fut précieux, mais c’est aussi son travail sur le front de l’attaque qui bénéficia à Cavenaghi sur la deuxième partie de saison. Même si son coefficient buts par match s’est effondré à partir de décembre (10 buts en L1 avant la trêve, 2 après), sa première saison girondine fut réussie. Enfin, l’attaque girondine compte dans ses rangs un espoir talentueux en la personne de Gabriel Obertan. Technique et rapide, il ne lui reste qu’à améliorer son efficacité et son sens du collectif (il s’enferme parfois en oubliant un coéquipier) pour devenir un attaquant type du troisième millénaire naviguant entre le milieu et l’attaque.

L’effectif des Girondins de Bordeaux impressionne. Laurent Blanc a bâti une équipe équilibrée dont le projet de jeu est établi et rôdé. Les « retouches » apportées à l’intersaison doivent être compléter par un défenseur polyvalent afin que cette équipe ne soit pas trop vulnérable en cas de blessure. L’an dernier, le parcours des Girondins en L1 fut intéressant avec une montée en puissance indéniable. Mais ces performances ont été acquises en bradant la coupe de l’UEFA (élimination face à Anderlecht) et la coupe de France (élimination à domicile face à Sedan)… Pourront-ils mener de front la Ligue 1 et la Ligue des Champions ?

 


 

[1] Prestation énorme face à l’AEK Athènes (victoire du Milan AC 3-0) dès son premier match en C1.

 

[2] Frank Jurietti : "Caen n'a pas existé dans les vingt premières minutes. Et après dans le dernier quart d'heure, ils se prenaient tous pour Maradona. Je voudrais souligner le manque de respect de cette équipe de Caen, qui a cherché sur chaque ballon à faire des petits ponts ou des sombreros. Ils nous ont pris pour des cons, et je les attends au match retour".


 

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21 juillet 2008

Trophée du champion: Bordeaux - Lyon

Trophée du Champion : Bordeaux reçoit Lyon en ouverture de la saison 2008 / 2009.516px_Olympique_Lyonnais_n_logo

 

 

Le trophée des champions qui oppose depuis maintenant 6 ans l’Olympique Lyonnais au vainqueur de la Coupe de France revêt cette année un intérêt tout particulier. L’OL, qui vient de signer un doublé historique, affrontera en effet son dauphin de la saison passée et ce match qui sert habituellement de dernier match de préparation aux Lyonnais va certainement enfin retrouver sa vocation initiale : lancer la saison.

 

Un staff remanié, une équipe remodelée

 

Le traditionnel shopping en ligue 1 de JMA offre cette année un visage jeune et séduisant : Lloris, Pjanic, Ederson et Makoun sont de jeunes joueurs talentueux dont on attend qu’ils confirment les espoirs placés en eux.

L’arrivée de Claude Puel en tant que manager général peut permettre l’éclosion de ces talents. L’historique milieu défensif monégasque fait confiance aux jeunes et il a réalisé la post-formation de quelques talents : Philippe Christanval, John Riise, Willy Sagnol à Monaco, Eric Abidal, Jean II Makoun, Yohan Cabaye entre autres à Lille.

 

Claude Puel a surtout la réputation de savoir tirer la quintessence d’un groupe, qu’il s’agisse de magnifier un très bel effectif comme à Monaco (Sagnol, Barthez, Simone, Trezeguet, Giuly, Gallardo) champion en 2000 ou de former une équipe solide en privilégiant le résultat à la manière comme à Lille, 2ème en 2005, 3ème en 2006, 7ème en 2008 avec des effectifs limités en qualité et en quantité.

On a hâte de voir quel jeu il arrivera à mettre en place avec l’effectif le plus riche de ligue 1 et on lui souhaite de redonner un peu de panache à cette équipe Lyonnaise qui en a parfois manqué l’an passé malgré le meilleur résultat de leur histoire.

 

 

Coté recrues, la pression sera sans aucun doute sur les épaules de Hugo Lloris : il est le seul des quatre à savoir qu’il sera titulaire et surtout, il remplacera un monument de l’effectif lyonnais, Grégory Coupet sept fois champion de France et gardien de l’équipe de France.

L’objectif pour ce jeune mais expérimenté gardien de but (21 ans, 72 matchs en ligue 1) sera de remplacer Coupet dans les buts lyonnais et certainement à moyen terme sous le maillot bleu. Nulle doute qu’il a le talent, l’intelligence et l’environnement pour y parvenir.

 

Concernant Jean II Makoun, Miralem Pjanic et Ederson, la situation est plus complexe. Le milieu de terrain lyonnais est déjà très fourni avec Bodmer, Juninho, Kallstrom (en partance…comme l’été dernier !), Toulalan et le retour de Fabio Santos.

 

L’euro de Jérémy Toulalan (tout comme sa saison passée) ne laisse aucun doute sur son statut de titulaire et Juninho semble déterminer à finir en beauté, il ne reste donc, a priori, qu’une place au milieu de terrain pour les Makoun, Bodmer (auteur d’une très bonne saison l’an passé en tant que défenseur central puis comme milieu relayeur), Ederson et Pjanic.

Cependant la polyvalence de ces joueurs (à l’exception de Makoun) devrait leur permettre de trouver du temps de jeu et on peut attendre d’un fin tacticien comme Puel qu’il fasse évoluer le classique 4-3-3 Lyonnais.

 

 

Coté départs, on notera surtout la vente pour 1,5 ( !!) millions d’euros de Grégory Coupet à l’Atletico Madrid et la place vide qu’il laisse dans les cages.

Pour le reste JMA a fait valoir son habituel sens de la négociation en récupérant 8 millions d’euros pour Loîc Rémy (parti à Nice), auteur d’une bonne demi-saison avec Lens mais qui n’a jamais vraiment eu de temps de jeu à Gerland et 12 millions d’euros pour le très talentueux (mais très peu utilisé) Hatem Ben Arfa, qui ira désormais traîner son excellent caractère du coté de la canebière.

La défense centrale est quant à elle en question : Patrick Muller est en partance (et s’il reste…ben c’est Patrick Muller !), Sébastien Squillacci a rejoint Julien Escudé au FC Séville (pour 6,5 millions d’euros) et Cleber Anderson est reparti au Brésil, à Sao Paulo.

 

Claude Puel va donc devoir fournir un lourd travail de fond pour former un bloc solide avec un nouveau (et jeune) gardien, une défense centrale qui compte à ce jour seulement deux éléments (Cris, Boumsong…), un latéral droit qui quittera certainement le club (Clerc et Réveillère ne veulent plus cohabiter), un milieu de terrain très (trop ?) fourni et une attaque où les questions se posent : Benzema va-t-il confirmer ? Fred va-t-il se relancer ? et quid de Baros, de retour de prêt ? Quant à Govou, il est sur le départ comme chaque année depuis 2002… Son remplçant est déjà lui puisqu’il s’agit de Cesar Delgado, arrivé en Janvier dernier et très peu utilisé malgré quelques bonnes prestations lors de ses entrées en jeu.

 

Des matchs amicaux laborieux

 

Yannis Tafer et Lamine Gassama, vous connaissez ? Il s’agit du meilleur buteur et du joueur le plus utilsé par Claude Puel lors des deux matchs de préparation face à Nîmes (3-2) et au Rapid Bucarest (1-2).

Ces noms ont plus valeur de symbole que d’indication pour la saison à venir mais il convient de noter que le retour tardif des internationaux pourrait constituer un sérieux handicap pour le début de saison des Lyonnais.

 

Pronostic : 1-0

L’effectif bordelais comptant moins de joueurs présents à l’euro, les lyonnais souffriront certainement d’un déficit de préparation.

Les Bordelais sauront tirer les enseignements de la double confrontation face aux Lyonnais (1-3 à Chaban-Delmas, 4-2 à Gerland) et seront plus avancés dans leur préparation.


 

1125517844Ce Trophée des Champions est-il le premier acte d’un duel au sommet qui tiendra la Ligue 1 en haleine tout au long de la saison ? En tout cas, Lyon et Bordeaux présentent à ce jour les deux plus beaux effectifs du championnat de France.


L’étoffe d’un champion…

 

Après une première saison réussie, Laurent Blanc a complété un effectif de qualité (voir la revue d’effectif) par le chassé-croisé de deux « vieux » et deux espoirs. S’appuyant sur un système de jeu qui a permis aux Bordelais de faire preuve d’une redoutable efficacité lors de la phase retour (13 victoires, 3 nuls, 3 défaites), le « Président » compte bien mettre fin à l’hégémonie lyonnaise, déjà mise à mal en fin de saison dernière.

 

Organisé en 4-1-3-2, avec une animation offensive où trois milieux (parmi Wendel, Alonso, Fernando, Gourcuff, Jussiê et Gouffran) disposent d’une grande liberté, Bordeaux présente à la fois les garanties défensives et offensives pour titiller l’ogre lyonnais.

 

La défense a prouvé en 2007/2008 sa solidité, surtout si Henrique est épargné par les blessures. L’arrivée d’un défenseur polyvalent pourrait donner plus de solutions et permettre aux joueurs du scapulaire de mener de front la C1 et la L1. Alou Diarra a retrouvé un rôle de tour de contrôle devant la défense qui lui permet de faire valoir toutes ses qualités athlétiques. Au milieu, comme expliqué précédemment, beaucoup de liberté sont laissées. Si Wendel, Alonso et Fernando étaient des titulaires réguliers, mais les arrivées de Gourcuff et Gouffran vont modifier la donne. Laurent Blanc a parfois opté pour un 4-1-4-1 qui permettait de densifier le milieu et qui donne plus de places aux talents de l’entrejeu, mais ce système ne sied pas aux qualités de ces attaquants : Chamakh dans un rôle de pivot, Bellion en deuxième attaquant et Cavenaghi le finisseur qui terrifia les défenses de L1 à partir de janvier.

 

Bref, 10 après la frappe décroisée de Pascal Feindouno au Parc des Princes, Bordeaux possède les atouts (sur le papier) pour aller chercher le titre.

 

… mais Lyon possède encore une longueur d’avance.

 

Si en Angleterre on a coutume de dire que le titre se gagne face aux petites équipes, le titre de Champion de France 2008 s’est gagné lors des confrontations directes. 4 points ont séparés le champion lyonnais de son dauphin bordelais. Or lors des confrontations directes, les Bordelais sont repartis avec 0 points, 7 buts encaissés, pour 3 buts marqués (un partage des points aurait permis à Laurent Blanc de réussir un exploit retentissant). Ces froides statistiques occultent le magnifique match retour à Gerland, au cours duquel les Girondins ont mieux joué que leurs adversaires. Mais le froid réalisme des Lyonnais est ce qui a fait sa réussite ces cinq dernières années (depuis que Monaco a baissé pavillon en fait).

 

La comparaison avec Lyon est d’autant plus défavorable aux Bordelais que leur parcours en Ligue 1 s’est fait en laissant aux coiffeurs les matchs de coupes, pendant que l’OL cravachait pour renverser une situation compliquée en Ligue des Chamions et réalisait un doublé historique.

 

Large revue d’effectif d’avant-saison

 

Les trois matchs amicaux de préparation - contre Ajaccio (2-1), Châteauroux (1-1) et Marseille (0-1) – ne donnent guère d’enseignements. Laurent Blanc a aligné une équipe qui pourrait ressembler à son onze de départ avant de faire entrer les jeunes. Ceci permet à des espoirs promis à un temps de jeu famélique de se montrer (Ducasse, Marange, Trémoulinas). Ceux-ci n’ont guère d’espoir de se montrer cette saison, même si Ducasse a montré qu’il avait les qualités pour s’imposer en Ligue 1 (mais son profil est trop proche de celui de Gourcuff ; un prêt d’une saison est envisageable).

 

Lors du dernier match (défaite face à Marseille 0-1, but de Djibril Cissé), les 25 premières minutes ont mis en avant une maîtrise technique supérieure côté girondin, avant que les entrées des jeunes bordelais et le physique des Olympiens, en avance dans leur préparation (tour préliminaire de C1 oblige), leur donnent l’ascendant.

 

Duel au sommet en vue pour 2007/2008

 

Les départs de Micoud et Jemmali, dont les influences tant sur le jeu que dans le vestiaire girondins n’étaient pas flagrantes, ne devraient pas trop affecter l’équilibre trouvé en 2008. Les arrivées de Gourcuff et Gouffran devraient apporter respectivement davantage de maîtrise technique et plus de percussion. Si des doutes subsistent sur la capacité à s’imposer de l’ex-Caennais, espérons que Gourcuff sache organiser le jeu et montrer que son expérience milanaise lui a permis de gagner en maturité et en volume de jeu. De manière générale, Bordeaux présente un visage équilibré entre qualités athlétiques et techniques, expérience et fraîcheur… et surtout les joueurs semblent soudés derrière un entraîneur et un objectif.

 

Si cette saison pouvait nous donner l’occasion de revivre des émotions comparables à la « finale » de 2002 ou le sprint de fin de saison de 2003 (voire 2004), on pourrait alors (soyons optimiste, c’est de rigueur en début de saison) en finir avec les commentaires à l’emporte-pièce des ‘déclinologues’ du football français sur le thème « la Ligue 1 est nulle, moi j’préfère voir un match de Liga » - fonctionne aussi avec la Premiere League et la Serie A, alors que tout le monde sait que la Bundesliga offre le meilleur spectacle footballistique. [Jean-Charles Sabattier, sors de ce corps !]

 

Pronostic : 2-1

 

Victoire bordelaise à la maison qui annonce le mano a mano qui opposera Lyon et Bordeaux tout au long de la saison. Bordeaux a apporté des retouches cosmétiques à son effectif et peut donc s’appuyer sur les acquis de la saison dernière. Lyon a remanié son effectif et son encadrement, il lui faudra un peu de temps pour trouver la formule pour mener le bolide olympique en demi-finale de Ligue des Champions.

 

 

 

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